|
récit du voyage
|
|
RECIT DU VOYAGE DOLPO 2007 Jour 1 : Dimanche 24 juin Aéroport 8H30 Cie Gulf AIR départ 11H30 avec arrêt à Bahrein et changement d’avion.
Jour 2 : Lundi 25 juin Arrivée Kathmandu : 7H30 température : 29° + 3H45 par rapport à la France L’équipe d’Exotic treck nous attend attendra à l’aéroport. Installation à l’Hôtel HARATI situé dans le quartier de Thamel. Présentation des amis Népalais. Nous prenons notre premier repas dans Thamel au Resto Helena’s… et puis balade à pieds et achats dans Thamel. Basu nous présente le staff d’Exotic qui va nous accompagner durant notre trek, et il nous communiquera les consignes et des infos sur ce trek etc… Jour 3 : Mardi 26 juin KTM – Harati préparatifs et achats surplus Température : 32° Lever : 7H Heure de départ : 8H Coucher : 23HBalade à Swayambhunath jusqu’à 13H repas au Bistro Français et le soir au Rum DoodlePour ceux qui en avaient besoin : Achats ou locations …Duvets, bâtons de marche, doudounes, gants, lunettes de soleil, bonnets, gourdes etc… Visite du Dubar square et balade dans Kathmandu….Achats souvenirs dans Thamel qui seront laissés à l’hôtel Harati pour le retour.Une journée de trek : Réveil matinal vers les 5H30, il est préférable de partir tôt pour profiter de la journée et surtout de la vue sur les montagnes car généralement cela se couvre plus la journée avance. J’aurais le plaisir de vous amener un thé ( chia en népali) à votre tente, suivra rapidement une cuvette avec environ un bon litre d’eau chaude( tatopani ) pour votre toilette ( un luxe…) Vous devez le plus rapidement possible vous habillez et ranger vos affaires dans vos sacs et surtout les sortir de la tente, délai environ 15 à 20 mn. Afin de permettre à nos porteurs de plier, ranger les tentes et de partir après avoir réparti les charges des tentes et de nos sacs ( ne pas prendre un sac à dos avec des armatures en fer) difficile à gérer par les porteurs. Ne restera avec nous que l’équipe des cuisines, des sirdars et quelques porteurs pour emmener la cuisine, les aliments etc…. Un petit déjeuner copieux sera pris vers les 6 h, et le départ doucement ( bistaré…) vers 6h30… Il y aura toujours un sirdar en tête, au milieu et en queue du groupe, personne ne restera isolé durant le trek. Il est important que chacun vive son voyage au mieux avec sa passion, photos, plantes etc…, sa vitesse de progression, mais je vous rappelle qu’on n’est pas ici pour une compétition mais pour vivre au mieux ce voyage et cela s’effectuera si tout le monde respecte l’acclimatation à l’altitude qui est primordiale dans ce type d’environnement. Tout symptôme ou douleurs ressentis doivent être dites afin d’éviter un problème grave tant au niveau personnel que pour l’expédition, la solidarité et la bonne humeur sont un facteur essentiel pour atteindre le nirvana…. La marche s’effectue avec un petit sac à dos qui peut contenir ( appareil photos, pellicules, piles de rechange, K-way ou cape de pluie, gourde, Tee shirt de rechange, casquette, bonnet, foulard, lunettes de soleil, pommade pour les lèvres, crème solaire, barre de céréales, un peu de médicaments, cadeaux pour distribution dans les villages, lampes qui serviront pour la visite des gompa), vos sacs ne seront accessibles que le soir au bivouac. Lorsque cela sera possible, nous pourrons faire une pause thé dans un village, mais peu ou pas de tea-shops sur l’itinéraire car très peu de tourisme. Le midi, un arrêt d’une heure environ sera effectué dans un site agréable si possible pour un repas complet préparé par notre équipe de cuisiniers. Puis, continuation de la marche jusqu’au Bivouac avec visite des villages, des gompa ( monastères) au passage. Nos tentes généralement sont dressées à notre arrivée et nos sacs sont à notre disposition. L’arrivée s’effectue en général vers les 16 h apéro à 18H repas 18H30 coucher 19H30… Il sera préférable de faire le plein d’eau pour nos gourdes le soir, un filtre normalement s’il fonctionne toujours nous, permettra de jouer les Shadocks…. Du thé ou de l’eau chaude sera toujours disponible aussi pour ceux qui veulent en amener le matin… Evidemment selon la dureté ou la facilité de la journée, les horaires pourront être modifiées mais mon expérience me fait toujours dire que : « Le bonheur est réservé aux gens qui se lèvent tôt… et il paraît que la journée est plus longue… Jour 4 : Mercredi 27 juin Nepalganj nuit à l'hôtel Température : 40° Lever : 8H Heure de départ : 15H en avion Heure d’arrivée : 15H30 Coucher : 22HRegard de l’avion sur les Annapurna, Dhaulagiri, Manaslu c’était un rêve , il y avait des nuages… Cette ville de 42 000 habitants se situe à l’ouest de la capitale du Népal, au cœur de la plaine du Teraï zone de colonisation, et même le grenier à grains du Népal, 77% du riz, 80% des oléagineux, 94% de la canne à sucre et 97% du tabac proviennent de cette région, proche de l’Inde. L’altitude ici varie entre 60 et 280 m. Pas d’autre possibilité pour se rendre à Dunai/Juphal que faire escale à Nepalganj, par la route le trajet est long 15 h de bus de Kathmandu, chaleur et humidité seront présents sûrement plus de 30° en juin, juillet. Il fait
très très chaud et humide, beaucoup de moustiques, hôtel Sangham pas
propre, balade de 8km jusqu’à la ville pour nous détendre, retour en
rishwaw ( 50 roupies pour deux), superbe repas dans un jardin de l’hôtel
très bon dal bath…sous un orage… En
juin au Népal : En juillet au Népal : Au Dolpo : Normalement pas trop de pluie et température Maxi + 20° en bas et mini –7° ACHATS DANS THAMEL LE MATIN RESTO NEPALESE KITCHEN HOTEL SANGHAM PITTORESQUE A NEPALGANJ Jour 5 : Jeudi 28 juin Juphal en avion Vol suspendu aux conditions climatiques 2440m puis le trek vers Dunai 2250 m Durée 3h30 Dénivelée - 290m Passage à Kala Gaura 2363 m Roop Ghar , Suligad Lever : 5h Heure de départ : 8H30 Heure d’arrivée :9HO5 Pluie la nuit, matin difficile vu l’état des chambres et de la chaleur. Juphal, point de départ de notre voyage vers le nirvana se situe à 2440m d’altitude et à une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau de Dunaï (ou Dunahi). Un petit avion et une piste d’atterrissage courte, et mieux vaut se contenter de sa longueur pour réussir son atterrissage si l'on ne veut pas redescendre un peu trop vite dans la vallée et quelques maisons, ici une atmosphère tempérée et agréable, les maisons déploient leurs toitures en lauzes et leurs terrasses recouvertes de terre et d’herbe où sécheront peut-être les récoltes. Les habitants sont encore de religion hindoue. L’équipe réduite de porteurs nous attend et nous aurons la présence de mulets pour porter nos sacs, les tentes etc… Une soupe chaude en guise de déjeuner… Et c’est le départ…bistaré, bistaré, doucement, doucement, deux jours pour préparer son corps, ses globules et surtout son adaptation à l’altitude. Partons… ! Sueurs … En sortant de Juphal, un bon sentier descend en direction de la Thuli Beri. Il parcourt le versant parmi les aloès, puis il s’approche doucement de la rivière qui serpente au fond d’une large vallée. On atteint ce cours d’eau après trois heures de marche assez tranquille. Les rives de la Thuli Beri sont très cultivées : maïs, haricots, concombres, riz et sarrasin, sans oublier les nombreux fruits : Grenades, pommes, pêches, agrumes et noix.. Dans cette région, la température, relativement chaude et jamais négative, permet une production correcte ; on emprunte ensuite le chemin qui remonte la vallée rive gauche durant environ une demi-heure, début du pays bouddhiste ou apparaissent les premiers chortens « monuments funéraires ou symboliques » Il faut environ 4 à 5 h pour rejoindre Dunaï, capitale administrative du district Bas-Dolpo, qui compte quelques 2500 habitants. Ici on peut y voir quelques lodges, sur les toits desquels il est possible de planter les tentes. C’est un des rares villages de la région équipés de points d’eau courante, qui facilitent le quotidien des habitants. JUPHAL / KATA GAURA / ROOP GHAR / DUNAI CAMP Jour 6 : Vendredi 29 juin Dunai 2250m – Tarakot 2500m Durée 6h30 Dénivelée : + 400m et – 50m Température : 30° Lever : 6H Heure de départ :7H15 Heured’arrivée :15°On remonte la rivière Thulo Bheri par la rive droite (G.G va mieux !) durant une petite heure. Certaines années, les paysages peuvent être particulièrement verdoyants. Les pentes des versants deviennent de plus en plus raides. Malgré cela, le sentier creusé dans les gorges arrive toujours à suivre le fond de la vallée. On traverse successivement Singrigaon et on atteint Bantaragaon, petit village très pauvre habité par des forgerons. L’itinéraire suit toujours la rivière, qui s’écoule maintenant dans une vallée très encaissée. Lawan, check point – contrôle, une heure de marche plus tard, les pentes s’adoucissent, puis une montée d’environ 30 minutes, permet de rejoindre le village de Tarakot notre lieu de résidence environ 150 habitants est un très beau village, construit sur l’arête d’une colline, prend l’allure d’une ville forteresse et caravanière. On grimpe entre ses maisons qui s’étagent sur une cinquantaine de mètres par un dédale de sentes et d’échelles, avant de rejoindre un gompa – monastère venant coiffer l’ensemble. Et si l’on s’élève encore un peu, on pourra en fonction du temps observer, en regardant vers le sud, la chaîne du Dhaulagiri qui culmine à 8172m d’altitude. Dans le bas du village se trouve l’école, ici la pauvreté est réelle et l’enseignement manque de moyens. Repas à Beshghat… SINGRIGAON / BANTARAGAON / BESHISHARA / LAWAN / TARABAGGAR CAMP Jour 7 : Samedi 30 juin Tarakot 2500m – Lhaini ( Lahini ) 3200m Durée : 6h Dénivelée : + 750m et – 50m Après un départ tranquille au milieu de cultures variées, sur un sentier plat, on traverse une petite rivière. Puis on commence à s’élever de nouveau le long de la rive gauche de la Thuli Bheri. Les paysages changent. Les pentes, d’abord douces, couvertes d’une végétation rase et buissonneuse, parsemées d’amandiers, deviennent plus raides ( ceux qui n’auront pas adapté leur corps vont commencer à souffrir), apparaissent des cyprès, de plus en plus hauts et denses, jusqu’à constituer de véritables forêts. Dressé parmi les arbres un chorten. Après environ 2H30 de marche, on traverse la Thuli Bheri sur un pont impressionnant ( sans planche, je plaisante…mais qui sait…) suspendu à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de l’eau.. Le sentier remonte ensuite la rivière ( pour les rescapés de la traversée…) par la rive droite. Elle change de nom en se dédoublant : la Barbung Khola s’écoulant vers l’ouest, et la Tarap Khola venant du nord, que l’on va suivre maintenant jusqu’à Lahini. Peu après on passe Khanigaon situé à 2950 m d’altitude. Il s’agit juste d’un lieu-dit, et non d’un village. La montée devient très raide, mais de sympathiques escaliers ont été aménagés pour la faciliter : ce chemin étant l’unique voie de communication, il est entretenu avec soin.. Sur la carte, on aperçoit deux gompa ( Takum gompa, Parla gompa) s’informer s’ils sont accessibles auprès de Wanchu. La forêt change maintenant d’aspect : les cyprès sont peu à peu remplacés par des pins et des sapins, et dans cette gorge escarpée, l’atmosphère ( ATMOSPHERE !!! Vous avez dit atmosphère…) Vers 3200 m, nous passerons un premier verrou glacière ( ne pas oublier la clef G.G…) et la vallée s’entrouvre sur quelques berges plates ( souffler…respirer…souffler…), vertes et ombragées, menant au lieu-dit de Lahini situé à 3200 m Nous sommes arrivés… VISITE TARAKOT GOMPA / KHANIGAON / CHHEDUL GOMPA / LAHINI Jour 8 : Dimanche 1 juillet Lhaini
3200m – Naure Odhar 3100m - PIGOPHU CAVE 3850 m Durée :
6h Dénivelée : + 650 m Ce
site également nommé Kamotkharka, sert d’abri aux bergers de passage. CHHEUR / SERKAM CAMP LEONTOPODIUM / PIN ABIES SPECTABILIS Jour 9 : Lundi 2 juillet Naure Odhar – Pigophu Cave 3850m – Dho Tarap 4090m Durée:7 h (possibilité de cheval jusqu’à Bagala) Sentiers difficiles, environ 7 heures de marche en montée Dénivelée : + 600m et – 200mOn continue à suivre la même vallée que la veille durant 2 heures. Elle devient de plus en plus encaissée et se transforme en une gorge étroite. Au cours de cette étape, il est nécessaire de passer plusieurs fois d’une rive à l’autre de la Tarap. Des affluents doivent également être traversés : tout d’abord la Dane Chu « chu signifie rivière », puis la Miguabane Khola, avec vue sur son canyon vertigineux et ses falaises à pic de plus de 1000 m de haut… (Attention aux casquettes !!!). Le sentier domine ensuite successivement deux véritables canyons où la Tarap ne dépasse pas 15 m de large. Enfin, après le deuxième canyon, la vallée s’élargit et devient presque désertique, avec un sol recouvert d’herbe rase caractéristique des zones arides. Ici vivent environ 1500 dolpo-pa repartis en quatre villages. Les deux plus importants s’appellent Thakya 4200m et Dho Tarap 4090m. Etant donné les conditions climatiques, ils ne peuvent cultiver qu’un peu d’orge et de pommes de terre, ce qui ne saurait suffir à assurer leur subsistance. C’est pourquoi la plupart des Dolpo pa sont contraints à un semi-nomadisme. Pendant les longs et terribles hivers, ils descendent avec leurs troupeaux, composés surtout de chèvres, de moutons et de yacks, vers des pâturages plus cléments. Le commerce de sel avec le Tibet constitue aussi une source importante de revenus.. Les berges de la rivière restent tout de même relativement vertes, et le rocher se teinte d’ocre. Environ 2 H 30 de cheminement nous sépare encore de Dho Tarap, lorsque les paysages changent, l’aridité rappelant certaines zones du Zanskar ( Inde) La vallée est de plus en plus large et le sentier presque plat mène à un pont sur la Sertho Khola. Il est fréquent de croiser des caravanes de yacks et de porteurs transportant du bois : dans cette vallée, il s’agit d’un matériau rare. Il est acheminé vers le village pour diverses constructions. De nombreux cavaliers empruntent aussi cette voie qui conduit à Dho Tarap. On arrive enfin à ce magnifique village 4030m, après 6h de marche.. Les femmes du village portent des coiffes d’argent en forme de toits. Ici, murs de mani ( pierres gravées), drapeaux de prières, chörten caractérisent l’univers tibétain. L’architecture inhabituelle des chörtens est à observer. Un toit de bois entre l’harmika et la humpa, ce qui ne se trouve que dans la région du Dolpo. ( Se renseigner des horaires des offices religieux pour demain ) au DORO GOMPA. Il est situé au nord - ouest de Dho Tarap, à 50 m de dénivelée au-dessus du village. NAURE ODAR / PIGOPHU CAVE / KAMOTTARKA/ DHO TARAP RENCONTRE DE YAKS, ANCOLIE, ROUGE QUEUE / CARDINAL Jour 10:Mardi 3 juillet visite vallée de Tsarap… journée d'acclimatation à l'altitude, visite du village d'origine Tibètaine comportant 2 grands monastères en activité. Monastères Ri Bhumpa et Bon-PoLes nombreux édifices religieux de cette ville ajoutent une note spirituelle à la beauté du paysage. L’ambiance et l’intérêt culturel invitent à une journée dans ce charmant village. Située à la confluence de deux rivières, une petite plaine propice à la culture de l’orge et de la pomme de terre ( le paradis quoi !!! Des frites !!! sont à portée de mains des habitants. Les maisons ont toujours une terrasse pour toit, alors que leurs murs sont constitués d’un mélange de pierres et de pisé. Le village est légèrement en amont de la rivière et très morcelé. Les berges propres sont recouvertes de prairies verdoyantes, propices aux troupeaux de moutons (méchoui !!!) et à son lot de prédateurs, dont le fameux léopards des neiges (G.G sera de garde la nuit !!!) pas d’inquiétude… des scènes du film HIMALAYA, L’ENFANCE D’UN CHEF ou CARAVANE ont été tournées dans ce secteur en 1999, ce qui explique la présence de capteurs solaires sur les toits et les vêtements occidentaux portés par certains habitants. L’altitude et le froid hivernal se ressentent dans l’architecture des maisons aux rares ouvertures. A l’extérieur, les femmes confectionnent ( et oui, elles travaillent ici…) des tapis sur des métiers à tisser, profitant ainsi du soleil ( je m’en doutais !!! Qu’il y avait des avantages…) et des heures chaudes de la journée. Autour de Dho Tarap, il est possible de visiter des monastères, le plus intéressant étant celui de DORO GOMPA, surtout si on a la chance d’assister à un office religieux ( se renseigner la veille des horaires) Il est situé au nord - ouest de Dho Tarap, à 50 m de dénivelée au-dessus du village. En s’élevant, par-delà le monastère, une belle perspective sur le fond de la vallée se dévoile. Du SHIPCHAUR GOMPA, situé sur le bord de la rivière, la vue est également belle. L’école de DO TARAP est située à 30 minutes de marche du village, elle accueille en 2002, 125 inscrits dont 90 à 95 fréquentaient quotidiennement l’école. Ils mettent parfois jusqu’à 2 h pour y aller. La scolarité commence vers 4 ans pour s’achever vers 13 ans. L’année scolaire dure de 6 à 7 mois d’avril jusqu’à septembre et s’achève donc au début de l’hiver. Les enfants sont répartis dans les classes par tranches d’âge. Les enfants entrent à l’école dès l’âge de 5 ans. Il y a six professeurs qui enseignent plusieurs matières à toutes les classes. Les élèves ici apprennent le calcul, le Népali, le Tibétain, l’Anglais, l’histoire et la géographie, la danse et les traditions tibétaines. Action Dolpo ( Marie Claire Gentric ) s’occupe de plusieurs écoles, à Saldang, Phoksumdo et Charkka : www.actiondolpo.com (club alpin français) Cette école, la Crystal Mountain School s’ouvre en 1994, c’est de mémoire humaine, la première dans la vallée. Le Directeur Kedar Binod Pandey a effectué un bref séjour en France en 1998. Dans cette région, le taux de mortalité infantile est de 50%, Un poste de santé a été installé pour répondre à l’extrême pénurie des soins et à la mortalité infantile. La présence d’Amchis permet aussi d’aider la population à un minimum de soins, à l’aide des plantes… VISITE KAKAR GOMPA / DORO GOMPA /SHIPSAUR GOMPA / TORO CRYSTAL MOUNTAIN SCHOOL Jour 11 : Mercredi 4 juillet DHO TARAP 4030m – Namala BC - 4100m – 5h JAGLUNG GOMPA 4800m Durée : 6h30 Dénivelée : + 770 m Dans un premier temps, l’itinéraire remonte la Tarap en suivant ses berges. La rivière s’élargit et les pentes des montagnes avoisinantes s’adoucissent, tandis que l’on traverse quelques villages : Ciumag, Subhagaon, Mondo. La vallée est cultivée jusque vers 4 200 mètres et les champs d’orge habillent le paysage de vert tendre ou doré selon la saison. Au-dessus, on entre dans le royaume des alpages, où de nombreuses fleurs exhibent leurs couleurs éclatantes. Les pentes, d’abord douces (environ 20%) jusque vers 4 300 mètres s’accentuent pour devenir raides. On atteint rapidement 4 700 mètres d’altitude. Il reste à contourner un petit belvédère pour trouver un point d’eau (ruisseau) à 4 800 mètres. Le campement de Jaglung Gompa se trouve dans un cadre splendide, au milieu des gentianes jaunes et bleues, avec une vue superbe sur le Dhaulagiri 8167 mètres. Dans cette région, les hommes ornent leurs cheveux de fil rouge qu’ils portent en chignon comme les khampas au Tibet, les femmes, elles, portent de lourdes coiffes en argent. CIUMAG / SUBHAGAON / KHARWA / MONDO / TOK KHYU (TIAXI) JAGLUNG CAMP RENCONTRE AVEC DES CUEILLEURS D’HERBE DE VIE 600000 ROUPIES LE KG NOUS PRENONS DEUX CHEVAUX EDELWEISS Jour 12 : Jeudi 5 juillet Namala BC- Le col num la 5190m - Bagala BC 4200m Durée : 6h De JAGLUNG GOMPA 4800 m au camp du NORBU KANG 4400 m, par le Num La 5190m Durée : 4h Dénivelée : + 350 m et – 750 mL’une des étapes difficiles, il faut savoir qu’à 5 000m d’altitude, il y a deux fois moins d’oxygène qu’au niveau de la mer. Rappel, ne jamais s’éterniser en haut d’un col à cause du froid, du vent, de la transpiration et du manque d’oxygène… L’ascension se poursuit en direction du Num La ou Numa La ( Col du sel ) Vers 5 000 mètres, la végétation a presque complètement disparu du paysage. Pourtant certains animaux errent parfois entre les rochers : il arrive notamment de débusquer des « faisans bleus du Népal » Après deux heures de marche, on atteint le col 5318 m dans une ambiance très minérale avec une vue magnifique, les passages de col sont marqués par la présence d'un cairn sur lequel chacun choisit d'ajouter sa pierre, et de plusieurs drapeaux à prière. Les sommets enneigés des Annapurna, Nilgiri la montagne bleu 7013m, dont le Dhaulagiri apparaissent à l’horizon, qu’on peut admirer selon la fraîcheur physique : quand le ciel s’éclaircit, des reliefs impressionnants resplendissent sous le soleil. Après avoir franchi le col, le sentier plonge dans une longue descente. En 1 h 30, on redescend à 4 200 mètres. Ensuite le chemin remonte à flanc de versant, direction sud, dans la vallée de la Poyon Khola, jusqu’à 4 400 m Là, se dresse la très belle face enneigée du Norbu Kang 6 005 m Pour rallonger cette étape relativement courte, il est possible de s’élever au-dessus du camp. Vers 4 600 m, on peut admirer la vue : Tout un mélange de verts, d’ocres et de montagnes de toutes formes. NUM LA SOUTH / NORBU CAMP POYON KHOLA / GLACIER NORBU KANG / KANJELARUWA 6612M BHARALS Jour 13 : Vendredi 6 juillet Bagala BC – col de Bagala la 5190m – Roman 3800m Durée : 5hDu camp du Norbu Kang 4400m à Baga La Phedi 3800m, par le Basia La 5182mDurée : 6h30 Dénivelée : + 800 m et – 400 m Le sentier quitte la Poyon
pour s’élever en direction du sud, vers le col Basia La situé à 5190
m d’altitude. BAGA LA PASS / BAGA LA PHEDI OUEST / ROMAN MANDUWA KHOLA / KANAT GATON 5919m BHARALS / AIGLE / MARMOTTES Jour 14 : Samedi 7 juillet Roman 3800m – Ringmo 3700m lac Phoksumdo et monastère Tetsu (3510m) Durée : 2hDe Baga La Phedi 3800m à Ringmo 3700m Durée : 2 h 30 Dénivelée : +150m et – 250mL’itinéraire traverse tout d’abord le hameau de Baga La Phedi, composé de quelques maisons en Lauzes. On laisse ensuite rapidement la rivière sur la gauche, pour quitter la vallée. Le chemin part à flanc de coteau, dans un versant très escarpé. Une importante cascade descend du lac Phoksumdo et dévale la pente à proximité du sentier. Après quelques descentes et montées, on franchit un petit col à 3700m, avant de redescendre directement vers le lac Phoksumdo, à travers une forêt de pins. On l’atteint au niveau de Ringmo après 2 h 20 de marche. Toits en terrasses, drapeaux de prières, forêts de pins et de genévriers, ce village est caché derrière la butte d’une ancienne moraine couronnée par un chörten. La couleur de l’eau est superbe. La beauté du site surprend, et le paysage, teinté de magie, semble irréel. Il évoquera pour certains des images du film Caravanes ou Himalaya, l’enfance d’un chef dont quelques scènes ont été tournées au bord de ce lac. Une aire de campement a été aménagée sur la plage, à proximité du village : on pourra, je pense profiter de cet espace dégagé pour planter les tentes. LA LEGENDE DU LACL’histoire raconte qu’une démone aurait offert une énorme turquoise aux villageois, mais un lama l’aurait transformé en fumier pour la ridiculiser. Pour se venger, la démone aurait noyé le village créant ainsi un lac aux eaux turquoise. Le bleu très pur du lac s’étend sur un peu plus de 7 km de long. En son milieu, la profondeur atteint plusieurs centaines de mètres. Et entouré de glaciers étincelants. Sur le bord, sur la rive sud-est se trouve un petit monastère (gompa) un peu particulier. Vu de l’extérieur, il paraît en mauvais état. Il est en fait utilisé par une vieille secte tibétaine dérivée du bouddhisme qui a aménagé l’intérieur à sa façon. Ici vit ou vivait un moine âgé et solitaire, qui pratique encore de vieux rites, inspirés du chamanisme. Dans la salle réservée à la prière, entièrement noircie par la fumée, de nombreuses amulettes et des herbes séchées pendent au plafond. Il s’en sert pour guérir, utilisant les méthodes de la médecine naturelle, mais en y associant tout un cérémonial secret, très long et complexe d’une grande importance pour les Dolpo-pa. Ainsi, dans les cas graves, le guérisseur visite son malade de nuit, entre lui-même en transes, en inhalant la fumée d’un feu de genévriers ou de rhododendrons, et cherche, à l’aide de simples médecines naturelles, mais aussi par des chants, des danses et des prières, à attirer de nouveau l’esprit dans le corps du malade, d’où il avait été chassé par des esprits mauvais. Ce « traitement » n’est d’ailleurs pas gratuit, un guérisseur religieux ne vit pas non plus d’amour et d’eau fraîche. Le village de Ringmo est entouré de champs d’orge et les toits plats, munis d’échelles, ces habitations permettent d’entreposer les récoltes. La petite taille des fenêtres témoigne du froid qui règne ici l’hiver. Autour des maisons, des enclos ont été installés pour garder les yacks durant la saison froide. Avec une surface totale de 3555 km2, le Parc national de Shey-Phoksumdo est le plus grand du Népal. Il a été créé en 1984. Trois mille personnes environ vivent sur le territoire de ce Parc, dont la plupart appartiennent à des ethnies d’origine tibétaine. A plus basse altitude, on trouve aussi quelques brahmanes et quelques Chhetri. Les habitants doivent, bien entendu respecter le règlement en usage dans le Parc, ce qui ne va pas sans heurts ni sans quelques entorses. On ne peut ni faire de feu à l’extérieur des maisons, ni chasser, ni pêcher, ni couper du bois. Pour se chauffer et faire la cuisine, on ne peut que ramasser du bois ou abattre des arbres morts. Il faut même acheter le bois de construction pour la maison à raison de 430 roupies le stère en 2002. Les familles ne peuvent utiliser que les parcelles leur appartenant en propre. On ne peut ni construire, ni cultiver, ni mener les
bêtes sur les terres du Parc. RINGMO / PHOKSUMDO LAKE MANDUWA KHOLA / BAULI KHOLA / CASCADE VU SUR VILLAGES DE MANDUWAGAON ET DE MARWA VU KANJELARUWA / TSO PO PEAK / PELANGTANG LOUKTA OU AULNE DES MONTAGNES A L’ECORCE EN PAPIER (AULNUS CINENSIS) VISITE TETSU GOMPA Jour
15 : Dimanche 8 juillet Ringmo 3700m – Pungmo 3500m 5h
(possibilité cheval jusqu’à
Tojum)
|